Je me lève : il est presque dix heures. Je n’ai pas entendu mon réveil sonner. Je me lève à toute vitesse, fait une toilette rapide et m’habille. Je demande à ma moitié quel serait le meilleur train pour arriver à 14h00 à Bercy. Il me répond que celui de 13h16 serait parfait. Bien. Il me reste encore un peu de temps. Nous décidons de faire un fondant au chocolat, pour faire plaisir à la fratrie. Le temps passe. Il est midi. Il faut aider belle maman à faire à manger. Ce que je fais avant de m’éclipser, une délicieuse odeur de patate en sauce dans les narines.

Il est 12h30. J’arrive à la gare. Fermée. Ce n’est pas ici que je pourrais acheter un ticket. Je décide donc de prendre le train de 13h16 jusqu’à Argenteuil, ma limite de zone de carte orange. Arrivé là-bas, aucune machine ne fonctionne. Je fais donc la queue, rate le train de 13h50, et obtient finalement un ticket que je ne pourrais pas composter avant un bon moment.

Le train de 14h05 arrive. Je me dis que j’arriverai avec un peu de retard. Le train démarre. Au dehors, la foule crie, hurle, s’époumone : une manifestation quelconque passe.

J’arrive à Saint Lazare. 14h10. Je cours jusqu’à atteindre la ligne 14 et m’engouffre dans un wagon plein de monde. J’attends, puis je descends à Bercy. Je cours jusqu’à la première sortie. Raté, ce n’est pas celle-ci. Ca ne peut donc être que la deuxième… Raté. Je reçois un coup de fil de Linda, puis je me rappelle que le cinéma de Bercy se situe à l’arrêt cours Saint Emillion. Je cours à m’en provoquer une crise d’asthme et me jette dans le premier wagon qui passe. Blindé. Je m’en fiche éperdument : je descends au prochain arrêt.

Je sors de la station de métro et cours difficilement jusqu’au cinéma où m’attends Linda. Elle me traite de blonde, surnom qui ressortira durant la journée, puis nous entrons à l’intérieur. Devant les caisses, une centaine de personnes font la queue. Je dis bonjour à Gabrielle et à Caroline, encore essoufflée de ma course.  Caroline surveille le nombre de places pour le film que nous attendions depuis un bon moment. Leur nombre descend de plus en plus rapidement. Nous nous regardons : voir la séance prévue ne vas pas être possible. Linda appelle Brice et lui demande à quelle heure est la prochaine séance au cinéma des Halles. La réponse ne se fait pas attendre : 15h50. Nous sortons du cinéma en courant.

Nous arrivons à la station de métro. Horreur ! Mon ticket ne veut pas passer. Vite vite ! La personne qui s’occupe du guichet me donne un autre ticket. Nous nous engouffrons dans un wagon bondé qui a du mal à démarrer. C’est normal : il y a un gros problème sur la ligne ! Nous sortons de la station, et Linda nous emmène à l’arrêt du bus magique.

Il aura fallu attendre un bon quart d’heure ce fameux bus qui effectivement est magique. Il y a un horaire inscrit, mais il ne doit pas correspondre au même espace-temps que le nôtre. Bref, nous nous retrouvons dans un bus plein à craquer. Nous nous amusons de cette situation, étant séparées dans la bus de tous côtés. Nous rions de bon cœur avec Caroline quand un individu assez âgé lui demande de se taire. Elle le regarde, elle me regarde, puis me sort un magnifique : « j’m’en fiche » avant de continuer la discussion entamée quelques instants plus tôt.

Le bus s’arrête une bonne cinquantaine de mètres avant l’arrêt Gare de Lyon pour cause de manifestation. Nous courons jusqu’à la gare où nous descendons aux quais en trombe. Nous prenons le train, avant de nous demander si c’est bien le bon. Gagné ! Nous arrivons sans encombre à Chatelet les Halles.

Courant à en perdre haleine, nous arrivons face au cinéma où nous apprenons que toutes les places pour le film ont été vendues. Zut ! Tandis que nous faisons marche arrière, Linda nous propose de prendre les places pour la prochaine séance. Nous nous regardons, puis acceptons. C’est aujourd’hui que nous verrons Twilight et pas un autre jour !

La suite de cette histoire s’est plutôt bien passée : nous nous sommes restaurés, puis pendant l’heure d’attente avant le début du film, nous avons recasés pas mal de souvenirs… Finalement, ce fut une excellente journée !

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