Fate est l’un des très vieux personnages qui trainent encore du côté de mon clavier, de mes cahiers et de mes idées. Il est d’ailleurs le personnage principal d’un de mes contes cruels dont je ne peux résisté à en mettre un petit bout par ici :
Depuis la nuit des temps, Fate attend. Il attend l’arrivée des cinq héros qui mettront fin à son existence. Car Fate est le destin. Il sait ce qui doit se passer et ne peut rien faire pour l’arrêter ou le changer. Dans ses pupilles argentées, vides de toutes vies, il voit le futur. Et ce qu’il voit à cet instant, il l’attend avec impatience.
Seul du haut de sa tour de cristal, avec pour seule compagnie Midgard, dragon de la terre, et Nifleim, dragon du ciel, il attend ceux qui s’opposeront à leur destiné. Il observe les alentours, les forêts verdoyantes, les montagnes enneigées, les mers et les océans…
Fate se sent seul entre les murs silencieux de sa tour. Et il les attend.
Ils seront cinq.
Je pense que je réutiliserais ce personnage car il est vraiment à des lieues de ce que je fais d’habitude. Il a des bestioles super balèzes à ses côtés, lui-même possède certains pouvoirs. Et pourtant, il se sent très seul et surtout il n’a qu’une seule envie : qu’on mette fin à sa vie, à son destin. Mais comment mettre fin au destin du Destin ?
Pour en revenir au dessin, ma version actuelle est beaucoup moins efféminée qu’à l’origine. Mit à part ça, et les traits qui ont changés depuis dix ans, il n’y a pas grand-chose à dire de plus. Les boucles d’oreilles, y’en avait trop, et la ceinture de cuir autour du cou, c’était moyen quand même…
Voilà, je vous laisse avec ces deux versions, elles ont un peu plus de dix ans de différences.