Lorsque j’étais plus jeune, je dessinais beaucoup, et mon rêve était de faire ma propre bande dessinée.
En classe de 3ème, j’avais dessiné un elfe noir que je redessinais très souvent par la suite. Ce fut le héros de ma BD « Fatum », que certains de mes camarades surnommaient Fatchoum. Tout était partit de ce simple personnage. Et treize chapitres d’une trentaines de pages étaient prévus. J’ai terminé les deux premiers, commencé le troisième, fait quelques pages des autres chapitres et ça s’est arrêté là. Fatum devait être une histoire bien compliquée en tout cas…
Azura est une princesse. Aidé par ses chevaliers, elle résiste tant bien que mal à l’invasion des démons et de leur chef, un sinistre gugus dont j’ai oublié le nom (j’sais pas si il s’appelait pas Némésis, pour changer). Parmi ses chevaliers, il y a Lyle, qui l’aime en secret, et le jeune frère de ce dernier, Ryle, qui passe son temps à raconter la légende du « Sauveur ». Et un jour, ce qui devait arriver arriva : le château est attaqué. Lyle se sacrifie pour sauver la vie de la princesse et celle de son petit frère. Lorsqu’elle se réveille au milieu des ruines et des corps sans vie, elle fait la rencontre d’un elfe noir, Enki. Il est le seul survivant de sa famille et cherche à se venger du grand chef des démons.
C’est ainsi que se termine le premier chapitre. Par la suite il devait y avoir une romance entre Enki et Azura, le retour de Lyle qui n’est pas mort mais transformer en démon, et l’arrivée du sauveur de la légende qui n’est pas Enki comme tout le monde pouvait le croire, mais Ryle. Ce dernier devait botter le cul du méchant et c’est le happy end.
La plupart des pages de Fatum sont parties à la poubelle, mais il y a tout un dossier qui doit subsister chez Loïc, avec le début du troisième chapitre et d’autres choses… D’ailleurs si tu lis ces lignes, n’hésite pas à me balancer les dossiers si tu as le temps, j’ai bien envie de rire en revoyant mes vieilleries !