20 francs seulement !

Il y a longtemps, très longtemps (trop longtemps à mon goût en fait), lorsqu’on faisait un saut au tabac-presse, dans le coin des magazines, on pouvait tomber sur un « Super Mario ». Je vous vois venir avec vos gros sabots ! Non, ce n’était pas ce bon vieux Nintendo Player (paix à son âme). Y’avait pas de soluces, d’astuces ou de news sur les derniers jeux-vidéos made by Nintendo. Rien. Que dalle. Niet. Nada.

Mais alors, y’avait quoi dans ce fameux magazine estampillé « Super Mario » ?

Mario et Luigi décident de partir à la poursuite de la princesse Peach et de Bowser.

Eh bien, on avait droit à deux bandes dessinées. Et pas n’importe lesquelles s’il vous plait ! D’abord, il y avait une BD de notre plombier moustachu préféré. Dans les premiers numéros, c’était les fameux comics américains qui étaient présentés. (un jour je ferai un article à ce sujet d’ailleurs, étant en possession d’une BD Mario regroupant ces fameux comics). Par la suite, ce fut une version manga en couleurs très sympathique qui remplaça le comics. A noter ce fait très important dans cette version : la princesse Peach est loin d’être une cruche ! Elle part même à la poursuite de Bowser toute seule comme une grande pour lui botter les fesses comme il se doit.  D’ailleurs, si vous voulez lire cette petite merveille, elle est disponible par ici (mais en anglais).

Après cette première bande dessinée, il y avait quelques pages de jeux (style labyrinthe, rébus, mots croisés et autres… Qui n’avaient rien à voir avec les jeux vidéos).

Oh, oh, Link a l’air d’avoir des problèmes.

Ensuite venait la bande dessinée qui suivait l’histoire de A Link to the Past. On est bien loin du vieux comics Zelda tout pourri qui a inspiré la série animé du même acabit (je dis ça, mais j’adore cette série). Tout comme Mario, il s’agit d’un manga couleurs plutôt bien foutu dessiné par Shotaro Ishinomori (Cyborg 009). Si vous êtes curieux, vous pouvez toujours aller lire cette BD par ici (mais toujours en anglais).

Pour 20 francs, on pouvait se payer ce petit magazine sympatoche comme tout à l’époque.

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