Puis, Zelda 64, alias Zelda Ocarina of Time, est sorti.

Je me suis empressée de le finir en deux semaines pendant les vacances de noël cette année-là.  Par la suite, j’ai réécrit mon histoire, gardant celle de Zelda Ocarina f Time en tête. Histoire qui ne différait pas trop de celle du jeu mit à part certaines petites choses. Au début de l’histoire, lorsque Link enfant se rend au château d’Hyrule pour rendre visite à la Princesse Zelda, il rencontre Leden qui lui fait une bien étrange prédiction allant dans le sens que celle que fera Zelda par la suite. Adulte, la jeune fille suit les traces de son père, s’adonnant au carnage parmi les hommes de son père. Elle finit par tomber sur un Link qui réussit à la vaincre mais épargne sa vie. Il la retrouvera par la suite au château où se trouve Ganon, peu après l’enlèvement de Sheik/Zelda. Elle leur permettra de s’échapper sans encombre lorsque la tour s’écroulera, laissant penser qu’elle est morte. Ensuite, elle n’hésitera pas à se jeter entre son père et Link, ce qui mettra fin à sa vie. Puis Ganondorf est vaincu et enfermé dans le Saint Royaume (la terre d’or), Link revient dans le passé et retrouve Zelda, mais point de Leden. Encore une fin tristounette…

ET BIEN NON ! Car il y a une suite… Et quelle suite ! J’en ai un peu honte quand même…

Ca s’appelait « La Légende de Zelda –  La nouvelle génération » qui a été très vite changé en « La Légende de Zelda – Les Héritiers de la Triforce ». On y apprenait qu’après sa victoire sur Ganondorf, Link était partit à la recherche de Leden qu’il ne croyait pas morte (et dont le cadavre avait disparu dans la Terre d’Or en même temps que celui de Ganondorf). Bien des années plus tard, trois jeunes gens se présentaient à la reine (bah oui elle peut ne pas être princesse tout le temps) Zelda. Ils sont venus récupérer Excalibur afin de délivrer leur parents d’un terrible sorcier (qui n’est pas Ganondorf) qui a pour nom Némésis (Hum, encore un jeu de Shoot). Ils sont trois, ils sont jeunes, ils sont beaux, ils ressemblent à un mix de leur parents et portent le nom des trois divinités d’Hyrule, Din, Farore et Nayru. En fait, on apprenait à la fin de l’histoire que leur parents c’était Link et Leden. Super.

J’ai toujours trouvé cette histoire très limite, mais l’idée des trois gamins m’a retitillée l’imagination par la suite.  Et sur votre gauche, ami lecteur, un dessin de Leden à cette époque. Dessin qui sera mis en couleur via Photoshop bien plus tard.

Et là, c’était le drame. Jamais je n’aurais dû les mettre ensemble ces deux-là car ça a contribuer à me faire écrire des histoires fleur bleues gnan gnan cul cul la praline. Et je déteste ça. Par exemple, dans « Les Fleurs du Mal » (titre piqué à Baudelaire), Leden sombrait dans un sommeil sans fin et ne pouvait être réveillé que par une fleur qui se trouvait à perpette les oies gardée par un terrible dragon mangeur de feu et cracheur d’hommes. Pas génial. Leden avait réussi à se faire enlever par un gars qui est à fond sur elle, Eloim (nom piqué à une BD parue à l’époque) dans « Deux coeurs pour une femme » (quel titre à chier bon sang). Bien entendu, y’a baston, et bien entendu on sait qui est le gagnant. Et y’avait une tonne d’histoires comme ça, c’était abusé. J’ai vraiment honte de moi quand j’y repense.

A un moment, j’en ai eu marre de Link. J’avais mis mes triplés préférés de côté et inventé un autre personnage : Verink. Il n’est apparu que dans une seule histoire tellement j’ai trouvé ce personnage copié/collé sur Link. Cette histoire avait pour nom « Ténèbres sur Hyrule ». Verink est donc, dans une dimension parallèle à celle que j’avais déjà mise en place, un lointain descendant de Link qui, après avoir tripoté la Triforce, se retrouve projeté dans le passé. Un passé bien étrange quand j’y repense : afin de venger son père qui a été enfermé dans la terre d’or, Leden assassine la princesse Zelda. Devenue la propriétaire des Triforces, elle réussit finalement à mettre la main sur Link, ainsi que sur Verink (quel nom à la con).  Elle décide de les mettre elle-même à mort et pour cela s’amuse à briser leurs jambes à coup de marteau (Misery de Stephen King pour l’inspiration). Puis Link finit par mourir, ce qui fait que Verink disparait purement et simplement puisqu’il n’a pas pu naître (paradoxe temporel). Et en fait, cet imbécile se réveille dans son lit et ce n’était qu’un cauchemar. Fin.

L’idée de la Leden guerrière m’a beaucoup titilée l’imagination aussi par la suite. Je l’ai souvent dessinée, jusqu’à récemment sur ce dessin qui doit dater de l’année dernière, ou alors de l’année d’avant… C’est là que j’ai commencé à mettre son design à jour. Elle avait toujours ses magnifiques cheveux longs et noirs, mais sa peau aura un léger teint halé, et ses yeux ne seraient plus violets mais jaune dorés, comme son père. Elle porterait d’ailleurs une armure ressemblant à celle de Ganondorf, ainsi que le même diadème sur le front.

La seule histoire que j’ai écrite à ce sujet s’appelait « Le cri d’appel au combat ». L’histoire se passait pendant ma seconde version d’Ocarina of Time. A la tête d’un groupe de Moblins (les hommes bouledogue) et suite aux ordres de son père, la jeune femme décide de prendre la ville de Kakariko. Mais cette dernière est bien défendue par, entre autres, Impa et les soldats d’Hyrule qui ont trouvé refuge ici. Leden voit ses troupes se faire décimer sous ses yeux et c’est tendit qu’elle prend la fuite avec quelques survivants qu’une flèche l’atteint à l’épaule. Sous la douleur, elle s’évanouit. Pour ne reprendre conscience que quelques heures plus tard, seules au milieu des cadavres de ceux qu’elle pensait en vie. Encore une histoire qui se finit mal me direz-vous.

Puis j’ai remis ma petite Leden de côté. Cette jeune femme malchanceuse ne pouvait pas finir sa vie avec Link, ce dernier avait déjà sa cruche de Zelda de toute façon !  Il n’y a pas très longtemps, l’envie de la dessiner m’a reprise. Et son design à encore changé. Je ne sais pas si elle a vraiment évoluée par rapport aux derniers dessins, mais elle à un air beaucoup plus doux à présent, elle ne pourrait pas redevenir cette guerrière de carnage qu’elle était.

Leden, c’est un peu comme ma fille, je l’ai portée pendant quelques temps, puis elle est née, et je l’ai regardé grandir et évoluer dans ses relations avec Link, Zelda et Ganondorf. Elle a partagé mes joies et mes peines pendant toutes ces années, il faudrait que je me décide à lui dédier une véritable histoire, rien que pour elle, sans Link, sans Zelda, sans Ganon, mais dans le même univers, pourquoi pas ?

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