Salut à tous !
Je viens aujourd’hui avec un petit bilan d’étape, parce que tenir des comptes, c’est motivant, et que partager ses progrès, c’est encore mieux. Ça fait deux semaines que j’écris (presque) tous les jours. L’objectif est clair et ambitieux : atteindre les 30 000 mots d’ici la fin du mois. Je vous vois sourire, mais pour moi, c’est un vrai challenge. Surtout quand, l’année dernière, j’avais totalement échoué à tenir un engagement similaire. La différence cette année ? J’ai arrêté de me focaliser sur un seul et unique texte. Laissez-moi vous expliquer.
Mon projet principal, « Les Héritiers des Cendres », est toujours bien vivant. Il compte actuellement 7 chapitres. C’est peu, je vous l’accorde. L’an dernier, c’est précisément ce genre de situation qui m’aurait découragé. Me sentir « en retard » sur mon propre roman, voir la motivation baisser à mesure que l’inspiration se faisait rare… C’était un cercle vicieux.
Mais cette année, j’ai changé de stratégie. Quand je n’ai pas le « mood » pour continuer mon roman – parce qu’une scène coince, que les personnages boudent ou simplement par manque d’énergie – je ne reste pas à fixer l’écran en attendant que la magie opère. À la place, j’écris autre chose.
- Je me lance dans l’écriture d’une nouvelle sur un coup de tête.
- Je pioche un prompt inspirant sur Internet et je laisse mon imagination courir sur un sujet complètement différent.
- Je participe à un défi d’écriture sur Nocteller (une excellente plateforme pour les auteurs, au passage !).
Le résultat ? Même si « Les Héritiers des Cendres » n’a « que » 7 chapitres, j’ai écrit à côté une petite dizaine de nouvelles, pas piquées des hannetons ! Des histoires courtes, variées, qui m’ont permis de découvrir de nouveaux styles, d’explorer des genres différents et de simplement prendre du plaisir à écrire, sans la pression du projet principal. Au moment où j’écris ces lignes, mon compteur affiche 26 000 mots. Il me reste une semaine et demie pour écrire les 4 000 mots manquants. Ça devrait le faire !
Le fait d’avoir diversifié mes projets d’écriture a non seulement maintenu ma motivation intacte, mais il a aussi alimenté une productivité constante. Écrire est redevenu un jeu, un plaisir quotidien, et non une corvée. La leçon à retenir ? Parfois, pour avancer sur son grand projet, il faut savoir s’en éloigner un moment. La créativité est un muscle qui a besoin de variété pour rester en forme.
Et vous, quelle est votre technique pour rester motivé et productif dans vos projets ?
À très vite pour le bilan final !

