Tiens, c’est vrai ça, pourquoi c’est toujours les gentils qui se font avoir à chaque fois ? Et si c’était l’inverse ? Parce qu’à force d’être gentil, on fini forcément par en avoir marre.
Jérôme Laplace est un homme tout ce qu’il y a de plus normal : un boulot d’informaticien dans une entreprise où il est pratiquement traité comme un pestiféré, une petite amie qu’il n’est même pas sûr qu’elle l’aime vraiment, et des problèmes quotidiens… Comme ça peut arriver à tout le monde. Et un jour, Jérôme en à marre. Lui qui avait commencé à suivre bêtement les conseils d’un magasine psycho pour devenir une femme bien dans sa peau se retrouve à écrire ce qui sera la bible des Cimondiens.
« Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir » se dévore comme un croissant au petit déjeuner. Vite. Très vite. Peut être même un peu trop vite.
On suit les « aventures » de Jérôme et on se met facilement à sa place (tout du moins au début). C’est la bonne poire, celui qui veut être gentil, qui dis pas non pour donner un coup de main, mais dont tout le monde se fiche. J’avais vraiment l’impression de me voir à une certaine époque (que je ne préciserais pas). On s’attache à lui, c’est limite si j’étais pas en train de hurler sur le bouquin pour que ses collègues lui foutent la paix.
Étienne est le second personnage important du livre, fana de Star Wars, celui auquel je me suis le plus attachée après Jérôme. Son évolution est spectaculaire d’ailleurs. Il passe du plus bas au sommet. Ça m’a vraiment fait plaisir, parce que je pense qu’il le méritait. Même si c’est un peu trop rapide (mais ce n’est que mon avis).
Une autre chose qui m’a amusée, c’est les « la vie c’est comme… » en début de chaque jour (parce que c’est écrit comme un journal. Comment ça je ne l’ai pas précisé ?). Et il y a aussi quelques petites références à Noob, une excellente série qui passe sur Nolife, et à Warcraft, un jeu de gestion en temps réel (et pas le MMORPG, ou morpeug, ou meuporg). La geek que je suis à vraiment adorée.
Pour finir cette critique (je suis vraiment nulle pour critiquer, est ce que ça a vraiment la tronche d’une critique ?), je ne vous dirais qu’une seule chose : ce bon bouquin est disponible sur le site de la FNAC, ou sur Amazon.